Pour atteindre les courants porteurs, le planeur a besoin d'une aide extérieure qui le propulse en l'air. Trois moyens s’offrent aux pilotes.
L’avion-remorqueur livre l'ascendance au vélivole sur un plateau ! Accroché au câble de 70m derrière l'avion, le planeur est remorqué jusqu'aux courants ascendants les plus favorables. Cette technique est la plus utilisée en France malgré son prix.
Le treuil enroule un câble relié au planeur et le hisse au-dessus de son aérodrome de départ à la manière d'un cerf-volant. Le planeur se largue à une altitude de 300 à 400 mètres. Cette technique spectaculaire a fait ses preuves. Elle a aussi l'avantage d'être économique. Grâce à l’utilisation du treuil électrique alimenté par des cellules photovoltaïques, notre fédération veut faire de notre activité un modèle exemplaire de développement durable.
Le décollage autonome est réservé aux planeurs équipés d’un moteur. Soit le moteur est fixe, ce qui occasionne quelques sacrifices sur l’autel des performances, le planeur présente alors une ligne moins aérodynamique. Soit le dispositif est rétractable pour conserver une ligne épurée.
Pour la mise en l'air de ses planeurs, le Centre Vélivole d'Auch possède un avion remorqueur DR400 avec un moteur de 180 CV équipé :
ainsi qu'un ULM remorqueur Sensation doté d'un moteur de 100 CV équipé :
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